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Le Conseil de sécurité appelé à faire respecter ses résolutions au Moyen-Orient pour restaurer sa crédibilité

NEW YORK (Nations unies) – Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, a exhorté lundi le Conseil de sécurité à appliquer ses résolutions concernant le Moyen-Orient afin de « rétablir sa légitimité et sa crédibilité ».

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation dans la région, M. Bendjama a déclaré :

« Pour retrouver sa légitimité et sa crédibilité, le Conseil doit assumer pleinement ses responsabilités en agissant rapidement et de manière décisive face à la crise croissante au Moyen-Orient. »

Il a insisté sur la nécessité d’appliquer les résolutions relatives à la Palestine occupée et au Liban, victimes de ce qu’il a qualifié de « sauvage agression sioniste ».

Une inaction coûteuse en vies humaines

M. Bendjama a souligné que l’incapacité du Conseil à prendre des mesures concrètes a entraîné des pertes humaines massives et une crise humanitaire alarmante, particulièrement à Ghaza.

« Des dizaines de milliers de vies ont été perdues, et des centaines de milliers de personnes souffrent de la faim, de maladies et de déplacements forcés, » a-t-il dénoncé.

Il a appelé à l’imposition immédiate d’un cessez-le-feu « permanent et sans conditions » dans la bande de Ghaza et au Liban, jugeant crucial de répondre à la situation humanitaire désastreuse dans l’enclave palestinienne.

Le rôle du Conseil face à l’occupation

Le diplomate algérien a accusé l’occupant sioniste d’utiliser la faim comme « arme de guerre » et d’entraver les efforts humanitaires. Il a également plaidé pour l’application des résolutions onusiennes prévoyant la création d’un État palestinien avec Al-Qods Echarif comme capitale.

« Ces résolutions sont menacées par les politiques des autorités d’occupation, qui continuent d’intensifier les colonies illégales en Cisjordanie, » a-t-il averti.

M. Bendjama a également appelé le Conseil de sécurité à faciliter l’adhésion de la Palestine comme membre à part entière des Nations unies, citant le président Abdelmadjid Tebboune :

« Il est urgent de sauver le processus de paix en imposant le respect du droit international et des résolutions onusiennes. »

Sanctions et fin de l’occupation

Le diplomate a rappelé que, malgré l’adoption de la résolution 2334 condamnant l’illégalité des colonies israéliennes, le Conseil de sécurité n’a pas réussi à garantir son application.

« Il est impératif que le Conseil impose des sanctions contre ceux qui violent le droit international, » a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de mettre fin à l’occupation sioniste en Palestine, en Syrie et au Liban.

Mettant en garde contre les conséquences de l’inaction, il a conclu :

« Le coût du silence est extrêmement élevé. Le Conseil de sécurité doit agir pour restaurer l’espoir en la paix, faire triompher la justice et respecter le droit international. »

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